Mimet ... mi octobre
Le mistral s'était un peu calmé (un peu seulement) et après avoir gravi les pentes au-dessus de Mimet, le panorama (quasiment à 360°) devient somptueux. D'un côté, Marseille et sa rade vus de haut, de très haut, avec les îles du Frioul sous un angle inhabituel. Le contre-jour provoqué par le soleil descendant est digne d'une photographie de Gilles Martin-Raget (1). De l'autre côté, l'enchantement continue. On aperçoit les Alpilles, les petit et grand Luberon, le Ventoux et, là tout proche, la majestueuse et mythique Sainte Victoire. A cette heure-ci, les rayons solaires mettent particulièrement en valeur ses reliefs teintés de délicats pastels aux nuances parme.
La Barasse et les boues rouges
Tous les noms de lieux-dits ou de quartiers ont une origine ou une histoire. A Marseille, comme partout ailleurs, il peut s'agir d'une activité (ex : La Soude, près de Sormiou), d'un environnement (ex : Les Riaux, signifiant rivières, près de l'Estaque) ou du nom d'une personnalité marquante dans les lieux. La Barasse relève de la 3ème hypothèse.